Mois : mai 2022

Création par le Chef de l’Etat de trois établissements publics rattachés à la Présidence de la République

Trois nouvelles ordonnances du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi portant création des nouveaux établissements publics ont été rendues publiques et lues par le Porte-parole du président de la République, Kasonga Mwema, le samedi 28 mars 2020.

Il s’agit premièrement de l’ordonnance créant l’Agence congolaise de la transition écologique et développement durable(Actedd).

Cette agence a pour objectifs entre autres de promouvoir une économie décarbonée, une économie verte avec comme missions de formuler et d’implémenter des politiques publiques pour une transition écologique en Rdc.

La création de cette agence fait suite à la nécessité de transformer les normes de production, de consommation et d’investissement vers le mode développement économique décarbonnée.

Cette agence dotée d’un personnel très restreint devra collaborer en toute indépendance avec les différents services du ministère de l’Environnement et développement durable.

La deuxième ordonnance est la création du Conseil présidentiel d’éveil stratégique(Cpvs).

Sa mission principale est de suivre et évaluer la mise en œuvre des engagements du président de la République dans le programme du gouvernement.

Le dernier établissement est l’Agence de la prévention et de lutte contre la corruption(Aplc).

Cette agence aura pour but de prévenir et de lutter contre la corruption qui gangrène la Rdc.

Cette structure remplace le bureau de l’ancien Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de la lutte contre la corruption, le terrorisme et blanchiment des capitaux.

Il sied de relever que tous ces services ont rang de « Conseiller spécial du président de la République », et donc de « ministre ».

RDC : des ONG demandent à Félix Tshisekedi de matérialiser ses promesses faites sur la lutte contre la Corruption

La Coalition Le Congo n’est pas à Vendre, une structure qui regroupe des ONG de la société civile dont Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA), Office de dépenses publiques (ODEP) et le Réseau d’éducation civique au Congo (RECIC) demandent au chef de l’Etat de matérialiser ses promesses faites publiquement sur la lutte contre la Corruption.

Cette demande a été formulée par cette coalition au cours d’un point de presse organisé ce lundi 9 décembre à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption.

« Il y a des cas de corruption qui ont été dénoncées. Je prends l’exemple de cas de corruption lors des élections sénatoriales. Jusqu’aujourd’hui, nous tendons vers une année, rien n’a été fait. La question des 15 millions, il avait lui-même dit que cette est en train d’être étudiée en justice, et qu’une enquête a été ouverte. Mais jusqu’aujourd’hui, on n’en parle pas. En un mois, le ministère public peut ouvrir une enquête mais nous avons l’impression que ça risque d’être une lettre morte », a fait remarquer Michel Mvondo, coordonnateur du RECIC.

Il poursuit :

« Il y a encore tant d’autres initiatives prises, notamment la matérialisation de l’agence de la lutte contre la corruption. Jusque-là rien n’a été fait.  Voilà pourquoi nous l’interpellons qu’il a pris des engagements devant des milliers de congolais qui sont en train de souffrir par rapport à cette question de corruption ».

RDC : La mise en place d’une structure nationale de coordination de la lutte contre la corruption en RDC réclamée par les acteurs du secteur

Cette recommandation a été faite au cours d’une séance d’information et d’échanges sur l’implémentation de la vision du Chef de l’Etat congolais en matière de lutte contre la corruption organisée à l’immeuble du gouvernement par l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l’Ethique Professionnelle (OSCEP), avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), rapporte l’ACP.

C’est le conseiller principal du Chef de l’Etat chargé de la Coordination pour le changement de mentalité (CCM), Jacques Kangudia Mutambayi qui a officiellement ouverte cette séance d’information et d’échanges a été officiellement.

Il a également participé à ces discussions au nom du président de la République Félix Tshisekedi.

Les participants ont chargé l’OSCEP de répertorier toutes les structures étatiques impliquées dans la lutte contre la corruption en RDC, selon les thématiques suivantes : la prévention de la corruption ; la détection et l’investigation sur la corruption ; la répression de la corruption.
L’OSCEP devra aussi mettre en place une commission chargée d’élaborer le projet des termes de référence de la structure de coordination nationale de la lutte contre la corruption qui seront discutés et adoptés lors de la prochaine séance de d’information et d’échanges, avant d’être transmis au Président de la République.
Le chef du projet de lutte contre la corruption au bureau du PNUD en RDC, Joseph Mango a, à cette occasion, indiqué que cette agence de l’ONU a mené récemment une étude sur la lutte contre la corruption dans ce pays.
Un de principaux constats faits au cours de cette étude est qu’il existe en RDC plusieurs structures de lutte contre la corruption, mais qui travaillent en ordre dispersé, sans aucune coordination. Il arrive même que ces structures de lutte anti-corruption se combattent entre elles, rendant ainsi leurs actions inefficaces.
L’étude a été conduite par l’expert camerounais Akere T. Muna. Les débats au cours de cette séance ont été conduits par le Directeur général de l’OSCEP, le Pr Saint Augustin Mwendambali qui a, à cette occasion, exprimé sa gratitude au conseiller principal du Chef de l’Etat chargé de la Coordination pour le Changement de mentalité (CCM) pour sa participation active à cette réunion et au PNUD pour son appui.

RDC: l’APLC réussit à démanler une organisation de sur tarification des passeports à Bukavu

L’ agence de prévention de lutte contre la corruption ( APLC) a finalement réussi à dénicher une organisation de sur tarification des passeports à Bukavu. Cette étape importante intervient après un laborieux travail de terrain à la suite des informations lui fournies par de sources anonymes.

Dans une note parvenue à notre rédaction, l’APLC fait observer que ladite organisation piétine les instructions relatives à la réglementation du Prix Officiel. ” Au lieu de 99$, les requérants l’obtiennent à 150$. Des frais non justifiés qui n’entrent pas dans la caisse du trésor public”.

Par ailleurs, le Responsable du centre de capture, précise l’APLC, pointe du doigt quelques institutions qui exigeraient cette majoration. L’APLC promet d’examiner ces allégations, mais à ce stade-ci rien ne permet d’établir la véracité de celles-ci.

L’APLC, qui en vertu de l’article 2 de l’ordonnance portant sa création, a décidé de diligenter une enquête pour que les responsabilités soient établies et les auteurs du délit soient appréhendés.

RDC : ThierryMbulamoko, le nouveacoordonnateur de l’agence anti-corruption du président Tshisekedi

Un nouveau parton à la tête de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) a été nommé en la personne de Thierry Mbulamoko qui remplace à ce poste Me Ghislain Kikangala. C’est une ordonnance présidentielle de Félix Tshisekedi signée mercredi 26 mai 2021 qui a acté ce changement au moment où l’on s’y attendait le moins.

Secrétaire National Relations Extérieures et Diplomatie AVC, ce chrétien engagé de l’Eglise de la Borne n’est pas un nouveau venu dans le domaine de la « Bonne gouvernance » dont il assumait la consultance depuis quelques années.

C’est via les réseaux sociaux au travers de Twitter que les deux personnes ont réagi au changement intervenu à la tête de l’APLC. « Ma gratitude à mon Jésus pour Sa fidélité.  Mes remerciements au Chef de l’Etat S.E Félix Antoine TSHISEKEDI pour la confiance placée en ma personne comme Coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption APLC » écrivait Thierry Mbulamoko.